L’audit énergétique en copropriété
Généralités :
Les copropriétaires cherchent à savoir quelles sont les priorités d’investissement pour conserver la valeur de leur bien.
L’audit énergétique propose une aide à la prise de décision; à travers une approche globale et des bouquets des travaux les plus pertinents. Il évite aux copropriétaires d’être perdus dans les propositions et solutions « miracle » différentes suivant chaque spécialiste !
L’audit étudie la physique (aspect thermique) du bâti, ainsi que les équipements et systèmes consommant de l’énergie. Les plans détaillés sont nécessaires. Les habitudes des utilisateurs permettent d’affiner le profil de consommation. Il s’agit donc d’une étude personnalisée plus complète qu’un
La moyenne des consommations réelles sert à recalibrer le profil théorique (et corriger d’éventuelles approximations de certains paramètres). Un différentiel de +/- 10% est considéré comme normal.
En suivant les bilans des caractéristiques du bâtiment et des habitudes des occupants; une liste énumère toutes les actions et travaux d’améliorations possibles. Deux ou trois scénarios de travaux groupés, outre qu’ils permettent d’optimiser les crédits d’impôts, ou
Exemples de thématiques :
D’autres thématiques sont possible comme :
affiner le retour sur investissement ou obtenir une meilleure « étiquette énergétique » (consommation kW, pour
Particularités :
Sur une copropriété dotée d’un système de chauffage collectif, avoir des équipements à la pointe des progrès de rendement et de régulation est tout à fait nécessaire, mais non suffisant. Pour obtenir une diminution conséquente des factures énergétique, il faut diminuer également les besoins, pour les diviser par 2, par 3, voir plus…Pour cela : isolons, isolons, isolons !
A ce propos, ne changer que les fenêtres permet bien souvent, de ne réaliser que de petites économies, avec un temps de retour sur investissement de plusieurs décennies !
Il convient, dans une approche globale, de réduire aussi les déperditions des parois opaques (murs et toitures). Réduire les ponts thermiques (dalles prolongées en terrasses). Et optimiser les apports gratuits (soleil d’hiver) par une approche bioclimatique (espaces tampon comme serres et vérandas ou végétalisation de toiture pour la thermique d’été)
A noter :
L’isolation par l’extérieur ou