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Quels isolants pour quelles utilisations 2/3

  • Les murs (cloisons opaques):

Devant la diversité des types de murs, voyons les deux cas les plus courant, en isolation intérieure (l’isolation par l’extérieure est meilleur, comparaison développée dans un article précédant).
Murs en brique creuses ou parpaings.
Les produits les plus courants et pratiques sont constitués d’une plaque de plâtre et d’un isolant en nappe collé. Préférez la laine de roche, au polystyrène (vu dans un article précédant), bien que celle-ci soit moins facile à coller sur le mur que celui-là. Epaisseur minimum 10 voir 15 cm.
Murs anciens (blocage de pierres avec liant terre ou sable).
Souvent assez épais, il faut les laisser « respirer » (vrai terme : la perspirance). Les isolants bio-sourcés répondent bien mieux face aux variations d’humidité et éviteront l’apparition du point de rosée. Le mortier de chanvre (chaux/chanvre) constitue une solution sûre pour garantir la régulation hygrothermique d’un vieux mur, et donc sa pérennité. Finition intérieure en Fermacel (meilleur que les plaques de plâtre) ou enduit chaux.

  • Les sols :
  • Lorsque qu’il existe un vide sanitaire sous le plancher RdC, il est important de l’isoler. On peut le faire en sous-face. Les produits les plus pratiques sont les plaques de polystyrène extrudé. Elles doivent être rainurées et bouvetées pour garantir la continuité de l’isolant. Il est souhaitable d’en poser deux couches à joints croisés plutôt qu’une plus épaisse (on évite ainsi les défauts thermique).
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