Quels isolants pour quelles utilisations 1/3
Un comble habitable ou un bas de mur extérieur, c’est pas pareil !
Il est bien dommage que le métier d’isoleur n’existe pas. Car on rencontre de grandes différences de caractéristiques et de besoins sur chaque parties à isoler d’un même bâtiment. L’isolant unique et miracle n’existe pas !
Les situations classiques
- Les combles et rampants de toitures :
Pour le cas des combles perdus, on a l’embarras du choix, ils sont tous corrects, à condition d’en mettre 30 cm d’épaisseur ! Le rapport coût/efficacité devient meilleur avec l’épaisseur. Suivant l’accessibilité ou les convenances personnelles, en vrac ou en rouleau.
La préférence : la ouate de cellulose en vrac (rapport qualité/prix et pas de pare-vapeur).
Si le comble est habité, on isole alors les rampants de toiture. Il conviendra de se protéger aussi en thermique d’été, pour éviter de cuire à l’étouffé la nuit dans sa chambre sous les toits. Oubliez les laines minérales, elles laissent passer la chaleur la journée à l’intérieur du comble (parfois plus de 60°C sous les tuiles). Et la nuit, elles retiennent cette chaleur (en bon isolant !).
Il faut privilégier un isolant à gros déphasage thermique, 10 à 12 heures. La grosse chaleur du début de l’après-midi n’aura pas le temps de pénétrer profondément dans l’isolant qu’elle ressortira vers l’extérieure à la fraicheur nocturne. La laine de bois est la meilleure, suivie de près par la ouate de cellulose.