DPE

Suite à l’enquête de l’UFC que choisir du mois de février dénonçant un manque de fiabilité du DPE, le gouvernement à entreprit de réformer le diagnostic. En effet d’ici janvier en vue d’améliorer la crédibilité du DPE. Parmi les six principales mesures annoncées, figure l’augmentation des points de contrôle allant de 30 dans l’ancienne version du diagnostic à 60 pour la nouvelle ainsi qu’une justification auprès des propriétaires des caractéristiques prises en compte pour le calcul de la performance.
Le ministère souhaite également :
• restreindre le nombre de logiciels de calcul aux logiciels validés,
• l’amélioration de la formation des diagnostiqueurs avec une nécessité d’un niveau bac+ 2 dans le secteur du bâtiment,
• le renforcement des mesures de contrôle des agents certifiés.
Initialement favorable à cette réforme, les professionnels du secteur font le constat que les propositions ont été faites sans concertation.

Notre point de vue :

Le gouvernement ne semble pas prendre le problème à sa source. En effet l’émergence récente de la profession grâce à l’obligation de réaliser des diagnostics pour la vente immobilière a généré une augmentation spectaculaire des effectifs engendrant une concurrence sauvage et donc une chute des prix. Il faut noter qu’au fur et à mesure de l’augmentation du nombre des diagnostics, leurs prix n’ont cessés de baisser. Afin de rentrer dans leur frais certains professionnels ont donc sacrifié la qualité. A ajouter la pression à peine voilée exercée par certains propriétaire afin d’obtenir un classement énergétique favorable.
Pour en savoir +